Je n’aurais pas dû accepter.
Tout d’abord, cette soirée,
douteuse.
Et puis tous ces verres,
qui ne m’offrent rien de plus qu’un bonheur terriblement à part.
Je croise des zombies et des ombres,
Des visages déformés par des joies artificielles.
Les corps dégoulinants s’agrippent à moi sans retenue.
Une fille au teint pâle m’offre une coupe de champagne,
Son regard vide m’invite dans l’ombre de son désir.
Non merci.
Moi, ce que je veux, c’est ma Lola.
Toucher sa peau chaude.
Entendre son cœur.
Il faut partir d’ici.
Vite.
Fuir ce monde instantané.
Dans l’appartement, il n’y a pas de bruit.
Lola dort.
Je marche sur la pointe des pieds jusqu’à la chambre.
Je me déshabille.
Puis je me blottis contre elle,
pour toujours…
Demain, nous mangerons des gaufres en regardant les nuages.
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